Alors que la chaleur frappe le Québec plus hâtivement qu'à la normale, le service de santé au travail de la Direction de santé publique du Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches (CISSS-CA) demande aux employeurs d’adapter l’organisation du travail dès maintenant pour éviter des problèmes graves comme le coup de chaleur.
La Santé publique régionale rappelle que le travail physique lors d’une journée chaude et humide rend les travailleurs plus vulnérables, surtout en début de saison, car ils ne sont pas encore habitués au travail à la chaleur.
Il est donc possible que des travailleurs se sentent plus fatigués et ressentent un mal de cœur, un mal de tête, des étourdissements, des crampes musculaires ou des frissons. Ces symptômes doivent être pris au sérieux comme le coup de chaleur peut être mortel.
Pour éviter une telle situation, la Santé publique régionale souligne que des mesures de prévention peuvent être mises en place dans les milieux de travail. D'ailleurs, l'organisation estime que les employeurs devraient avoir préparé leur plan d’action préventif et le mettre en application.
Parmi les actions à appliquer, la Santé publique régionale demande aux employeurs :
- D'ajuster le rythme et la charge du travail en fonction de la température, en tenant compte des capacités des travailleurs;
- D'encourager les travailleurs à être attentifs aux symptômes causés par la chaleur et s’ils se manifestent, aviser un superviseur ou un secouriste immédiatement;
- D'être en mesure d'assurer les premiers secours rapidement en ayant notamment un système de communication efficace et des secouristes formés;
- De sensibiliser les travailleurs à boire un verre d’eau fraîche aux 10 à 20 minutes, et ce, dès le début du quart de travail.