La santé publique a donné son feu vert à l'ouverture des camps de jour dans toutes les régions de la province à compter du 22 juin, a annoncé le premier ministre François Legault ce 21 mai, en conférence de presse à Montréal.
«Les enfants ont besoin de se voir les uns les autres, mais aussi de bouger», a souligné François Legault.
Les activités organisées dans les camps de jour cet été devront favoriser le respect des règles de distanciation. Ainsi, le nombre d’enfants dans les groupes sera réduit de moitié. Des mesures d'hygiène accrues devront aussi être appliquées.
Par contre, les camps de vacances ne pourront pas être organisés cette année et sont reportés à 2021. Sauf pour les camps spécialisés avec hébergement qui accueillent des personnes handicapées. Ces structures pourront ouvrir cet été, afin d'offrir du répit aux familles et aux proches aidants.
Parce que le recrutement du personnel représente un «gros défi», estime le premier ministre, il a lancé un appel à «tous les ados et les jeunes adultes qui auraient le goût de vivre une belle expérience (…) au lieu de recevoir la PCU (Prestation canadienne d'urgence)». En raison des ratios plus petits, il y a «besoin de plus de moniteurs et de monitrices pour aller travailler avec les enfants».
Lévis prête à organiser ses camps de jour
Depuis plusieurs semaines, la Ville de Lévis s’est préparée à la tenue de ses camps de jour, avant même d’avoir eu la confirmation qu’ils pourraient bel et bien avoir lieu. La municipalité avait ainsi ouvert les inscriptions afin d'être prête dans l’attente d’une ouverture.
Plus de 7 000 semaines ont déjà été réservées par les familles du territoire. Sur ce total, Gilles Lehouillier estime pour l’instant que 4 450 semaines devraient pouvoir être assurées. Il resterait donc 3 250 semaines pour l’instant en attente. Le nombre de places disponibles sera annoncé par la Ville quand le scénario définitif sera connu en fonction des consignes données par la santé publique.
L’an passé 9 270 semaines avaient pu être offertes aux familles. Un nombre qui sera moindre cette année, puisque l’obligation de réduire la taille des groupes d’enfant a pour conséquence de diminuer la capacité d’accueil.
«On ne pourra pas accueillir autant de gens que l’an dernier», a prévenu le maire, qui tient toutefois à «accommoder le plus possible la population». Et d’ajouter : «on ne pourra pas faire de compromis sur la sécurité des enfants».
La Ville prévoit augmenter le nombre de sites qui recevront des jeunes et former les animateurs à cette nouvelle réalité à laquelle ils devront faire face. Le personnel sera aussi doté des équipements nécessaires pour assurer les mesures d’hygiène et de nettoyage indispensables.