En compagnie d’autres membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), les syndiqués de la SQDC affiliés à cette centrale syndicale, en grève depuis le 29 mai dernier, ont manifesté le 24 août devant le bureau montréalais du premier ministre sortant du Québec, François Legault.
le processus de conciliation est toujours en cours et que la SQDC est disponible pour poursuivre les négociations avec les représentants du SCFP.
De son côté, la SQDC déploie des efforts pour maintenir le service à la clientèle dans l'ensemble de ses 90 succursales, incluant celles visées par la grève, qui demeurent ouvertes, mais
selon des horaires réduits. Il est important pour la SQDC de continuer d'exercer sa mission. Certaines de ces succursales sont fermées plusieurs jours consécutifs pour permettre aux gestionnaires qui les opèrent de prendre un peu de répit. Les informations
sur les horaires allégés sont disponibles sur SQDC.ca.
À cette occasion, les représentants syndicaux ont déploré la «contradiction dans le discours du premier ministre». Alors qu’il prône la création de la richesse par des emplois de qualité, la SQDC n’offrirait que «des conditions de travail dignes d’une autre époque» aux membres du SCFP qui sont en grève, dont ceux de la succursale du quartier Lévis. Le SCFP soutient que ces employés gagnent, à l’embauche, «seulement 17$ de l’heure» et que plus de 60% de ces travailleurs «sont surnuméraires et ne jouissent que peu d’avantages sociaux».
«Avec un revenu imprévisible bien en deçà du salaire moyen, des horaires instables, l'impossibilité de participer au programme d'assurance, etc. Ce n'est pas ce que j'appelle un emploi qui permet de créer de la richesse!», a affirmé David Clément, le président du syndicat des employés de la SQDC affilié au SCFP.
Comme la SQDC «est une entreprise rentable et en croissance qui a engrangé un bénéfice net de plus de 66 M$au dernier exercice», les grévistes ont partagé une nouvelle fois leur désir d’obtenir des conditions de travail «à la hauteur de l'importance de leur travail, soit d'informer et d'éduquer les consommateurs sur les moyens de minimiser les impacts du cannabis sur leur santé».
De son côté, la SQDC a assuré que le processus de conciliation est toujours en cours et qu'elle «est disponible pour poursuivre les négociations avec les représentants du SCFP».
«La SQDC déploie des efforts pour maintenir le service à la clientèle dans l'ensemble de ses 90 succursales, incluant celles visées par la grève, qui demeurent ouvertes, mais selon des horaires réduits. Il est important pour la SQDC de continuer d'exercer sa mission. Certaines de ces succursales sont fermées plusieurs jours consécutifs pour permettre aux gestionnaires qui les opèrent de prendre un peu de répit. Les informations sur les horaires allégés sont disponibles sur SQDC.ca», a conclu Fabrice Giguère, porte-parole de la SQDC.